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Histoire de la Robertsau : maraîchers et ouvriers dehors

Robertsau disparu des maraîchers

Strasbourg est l’une des plus vieilles villes de France, Strasbourg a été fondé par les Romains en 12 av. J.-C. Strasbourg a été construit pour être autonome et résister à des longs sièges. L’agriculture a occupé une part importante de la ville. Les changements de patrie d’appartenance n’ont pas changé cette identité même si la ville a développé d’autres industries, mais l’agriculture a été au cœur de la ville. À la Robertsau, on assiste en 1752, à la naissance de la confrérie des jardiniers de Saint-Fiacre.  Saint-Fiacre est devenu le saint patron des jardiniers. Dans les années 70, on comptait plus de 70 maraîchers à la Robertsau et plus de 30 dans les autres quartiers de la ville. Pourquoi ont-ils disparu de la ville ? Ils ont disparu pour être remplacés par quoi ?  

L’évolution de la place de l’agriculture à Strasbourg

Les maraîchers de la Robertsau
Les maraîchers de la Robertsau

Strasbourg a été construit pour être une ville autonome donc autosuffisant par les Romains donc pendant longtemps, la ville a été en autosuffisant alimentaire avec beaucoup de maraîchers et de vergers dans la ville. Jusqu’aux années 1970, Strasbourg est a su garder une agriculture de proximité à l’intérieur et autour de la ville. Robertsau avec plus 70 maraîchers était le principal grenier à grains de Strasbourg.

Les motifs de la disparition des maraîchers à Strasbourg

Durant cette période, le profil d’une exploitation agricole à la Robertsau était une petite exploitation familiale de trois ha. La production était essentiellement des légumes racines comme les pommes de terre et carotte, etc. Cette production permet de couvrir une part importante des besoins alimentaires de la population strasbourgeoise. L’exploitation strasbourgeoise est une exploitation familiale. L’essentiel de la production était vendu et consommé à Strasbourg.

La fin du circuit court à Strasbourg

Les trente glorieux ont marqué l’apogée de la société de consommation, mais aussi la création de la grande distribution. Pendant longtemps, les petits maraîchers avaient leur petit magasin pour vendre directe leur production aux Strasbourgeois. L’achat direct chez les producteurs ou sur les marchés locaux était le principal moyen de se procurer des fruits et légumes. La grande distribution a permis de nationaliser l’offre de fruits et légumes. La grande distribution a aussi favorisé la concentration des exploitations agricoles et la disparition petites exploitations. Elle a encouragé le rendement plutôt que l’écologique et une agriculture de proximité.

La Robertsau un petit patelin est devenu une chic banlieue 

Dans les années 1970, la Robertsau comptait 1000 habitants et 70 étaient des maraîchers, soit 7 % de la population, si vous ajoutez tous les agriculteurs, on arrive à 20 % de la population. Actuellement, la Robertsau compte 22 850 habitants et seulement 2 maraîchers le jardin de Marthe et la ferme d’Andrés soit de 0,009 de la population de la Robertsau. Il y a un dernier verger à la Robertsau. L’ensemble des exploitants agricoles peut résumer à 3 fermes. En France, le paysan, représente environ 1,5 % de la population alors à la Robertsau, il ne représente que 0,008 % de la population.

La Robertsau un quartier de maraîchers et d’ouvriers 

La croissance de la grande distribution n’a pas permis au maraîcher de la Robertsau de s’adapter à la concurrence des produits des autres régions plus agricoles et l’offre internationale. L’ouverture des grands magasins avec des produits concurrence moins chères. Les petits exploitants Robertsauvien ne pouvaient pas lutter en matière de prix.

L’absence de politique de gestion agricole

Durant les années 80 et 90, on n’avait pas de politique locale et nationale pour encourager l’agriculture locale et de proximité. Les maraîchers strasbourgeois ne pouvaient pas concurrencer les produits venant d’autres régions moins chères dans les supermarchés. Durant cette période, on assistera progressivement le recul du nombre de maraîchers dans le quartier.

https://www.grenoble.fr/uploads/Externe/43/740_746_Installation-de-la-ferme-urbaine-100-bio.pdf

Robertsau une banlieue ouvrière  

L’installation de plusieurs industries lourdes, donc le port pétrolier a permis à beaucoup d’ouvriers d’avoir un travail. Les ouvriers représentaient le quasiment 2/3 des habitants de la Robertsau dans les années 20.

Maraîchers Strasbourgeois le retard sur l’agriculture biologique  

En agriculture, il n’y a pas beaucoup de moyens pour se diversifier. Ces dernières décennies, le bio était le moyen principalement pour se différencier des autres.

En Alsace, il y a très peu de maraîchers qui se sont convertis au Bio au départ. Il a fallu attendre au début des années 2000 pour voir la première ferme Bio à Strasbourg le jardin de la montagne verte puis en 2010 pour voir une deuxième ferme le jardin de Marthe. C’est très récent le Bio made in Strasbourg.

Pour résumer 

La disparition des maraîchers strasbourgeois s’explique ainsi…

L’absence de politique locale et régionale sur le développement du circuit court.

La compétitivité des petites fermes strasbourgeoises face aux grandes exploitations agricoles.

La conversion tardive des maraîchers strasbourgeois à l’agriculture biologique.

La transformation de la Robertsau en petit bourg agricole en quartier hyper.    

L’évolution de la population de la Robertsau

Durant les années 80, le quartier de la Robertsau était devenu insalubre, il était apprécié des seuls pêcheurs. Le départ des ouvriers et des maraîchers du quartier a marqué un abandon du quartier.
Les années 90, ont marqué la renaissance du quartier de la Robertsau avec l’arrivée des institutions européennes. L’arrivée du tram a aussi un grand changement pour le quartier de la Robertsau.

La Robertsau d’aujourd’hui

La Robertsau est l’un des quartiers le plus riche de Strasbourg. Voici le profil des habitants de la Robertsau

  • Un Revenu moyen de 31 600 euros.
  • Logement social HLM  19 %
  • Taux de chômage 11 %
  • Age moyen 40 ans

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La filière du recyclage de plastique en France

Déchet plastiques française

L’industrie du plastique pèse près de 32 milliards d’euros en 2018, en France. La France est le leader européen de cette industrie. Les régions générant le plus de revenu dans l’industrie sont, la région Auvergne-Rhône-Alpes, la région les Pays de la Loire et les hauts de France et la région Grand-est. L’industrie du recyclage de plastique n’arrive pas à suivre cette production.

Le plastique pour quelle industrie

En France, 45 % de la production de plastique sont des emballages et 19 % pour le secteur des BTP et 10 % pour l’automobile et 26 % les autres industries. En matière de consommation de plastique, la France est à la troisième au niveau européen avec 9,6 % de la consommation européenne.

L’industrie du recyclage de plastique en France

déchet plastiques française
déchet plastiques française

La filière du recyclage en France, compte 1300 entreprises sur l’ensemble du territoire. L’ensemble de ces entreprises compte 2250 établissements. La structure économique de ces entreprises. Ceux sont essentiellement des TPE et PME, 72 % de ces entreprises ont moins de 20 salariés. La région du Grand-est donc l’Alsace compte seulement 9 % de ces établissements. Ces entreprises sont structurées autour de 12 filières. On a aussi quelques grands dans la filière comme Veolia.

Le recyclage des polymères de plastiques en France

En France, chaque personne produit 66,6 kg par an de déchets plastiques, nous produisons 4,5 millions de tonnes de déchets en 2016. 98 % de ces plastiques sont collectées.

En 2018, seulement 21,3 % des matières plastiques étaient recyclées, contre 30 % en Europe. Dans ce 21,3 % une part importante de plastique était destinée à l’export donc l’Asie du Sud-est. L’ambition du gouvernement de porter le taux de plastique recyclé à 100 % en 2025 n’est pas gagnée.

L’impact de l’arrêt des exportations des plastiques en Asie du Sud-est


Graphique  les pays exportateurs des déchets plastiques
les pays exportateurs des déchets plastiques en Asie du Sud-est

Les plastiques exportés en Asie étaient considérés comme recyclés ce qui augmente mécaniquement le taux de plastiques recycler. Dans le bilan annuel de l’ADEME en 2010. Le taux d’utilisation de MPR (Matière Première recyclées) reste très faible en France, elle était seulement de 5 % en France en 2012. Pour comprendre pourquoi, il est si difficile de recycler les plastiques, vous pouvez consulter notre article sur ce sujet : https://www.proxieat.com/2019/09/17/pourquoi-le-plastique-est-il-si-difficile-a-recycler-le-dechet-plastique/

Notre hypothèse sur le taux de recyclage de plastique en France

Les organismes collectent 98 % des 5,5 millions de tonnes de déchets plastiques, soit 5,4 millions tonnes. Sur ces 5,4 millions de tonnes 21,3 % sont recyclés soit 1,15 millions de tonnes. La France exporte 404019 tonnes de déchets plastiques qui sont considérés comme recyclés. Sans la prise en considération de ces exportations, nous recyclons seulement 746181 tonnes de déchets, soit 13,5 % des déchets plastiques. 

La  gestion chaine du recyclage de plastique en France

La collecte des plastiques est structurée autour de la filière REP, (Responsabilité élargie des producteurs), principalement les emballages pour les produits de l’agrofourniture. Le taux de collecte de matière première donc le plastique a progressé entre 2007 à 2010 de 11,5 % ce taux que l’ADEME attribut principalement à la diminution de la collecte d’emballages d’industriels, car la consommation des plastiques avait aussi diminué de 11,7 %. Le taux de réutilisation des plastiques est resté stable depuis quelques années  entre 5 à 6 %.

 Conclusion

Zéro déchet Strasbourg
Zéro déchet à Strasbourg

La France est l’un des plus consommateur en France en Europe et elle a un taux de recyclage le plus faible en Europe. Nous sommes très loin de l’objectif 100 % de plastique en France. Ce constat montre la nécessité de tourner vers le zéro déchet en France. Il n’y a pas vraiment une filière de recyclage du plastique en France, même après sa collecte le taux de recyclage reste très faible. Le zéro déchet tend à enlever de toutes utilités aux plastiques.

Source : https://fr.wikipedia.org

https://www.ademe.fr/

Le  prochain article  de notre dossier  : Le bioplastique solution ou mirage 

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Fruits et légumes Bio de saison c’est quoi

Image de fruits et légumes de saison

Un fruit ou un légume de bio de saison est surtout très frais et local. Les fruits et légumes bio de saison sont liés à un territoire. Un territoire plus ou moins étendu en terme superficie. Il répond aussi à une question sur quel modèle agriculture, il a été produit. Selon le mode d’agriculture utilisé pour le produire, il ne pourra être disponible qu’à certaines périodes sur un territoire.

Définition  les fruits et légume Bio de saison

  Un produit de saison est un aliment que l’on consomme quand il arrive naturellement maturité dans sa production. Il s’agit surtout d’un produit qui respecte le climat d’une région ou un territoire.

Dans l’agriculture conventionnelle, il peut être difficile parfois, de savoir quels produits sont de quelles saisons du fait de l’absence de règlementation obligatoire. Dans ce modèle d’agriculture rien n’empêche un industriel de produit dans des serres chauffés et des simuler un microclimat dans sa serre. Découvrez l’émission de Cash investigation :https://www.youtube.com/watch?v=Mgd0_jv6TS4&t=82

Un fruit et un légume de saison Bio idéalement

Il est plus facile, dans l’agriculture biologique, de reconnaître les fruits et légumes Bio de saison car du fait des restrictions de certains pesticides chimiques, il est plus difficile de produit hors saison. Il est encore très renforcé dans l’agriculture biodynamique. Un fruit ou un légume peut être de saison sur un territoire précis à une date précise. Découvrez notre article sur la différence entre agriculture Biologique et biodynamique : https://www.proxieat.com/2019/04/30/decouvrez-la-difference-entre-agriculture-biologique-et-agriculture-biodynamique/

Le rapport de kilométrage et les fruits et légumes de saison
Image descriptif article
Fruits et légumes Bio de saison en Alsace

Chaque région possède un climat qui peut être différent des autres. Ce climat va limiter ou avantageuses pour certaines productions. Afin que les conditions soient favorables, il faut remplir un ensemble de conditions telles que (température atmosphérique humidité, etc.)

Quand les fruits et les légumes peuvent devenir disponibles sur un territoire en contrepartie d’une dépense énergétique soit en transport ou le coût de la création d’un microclimat favorable à sa production comme les serres chauffées.

La distance un facteur clés

En Europe, avant d’arriver dans votre assiette, un aliment parcourt en moyenne 1 770 à 2 400 km. Les deux principaux moyens de transport utilisé sont celles les plus polluants le transport maritime et routier.

Les limites liées aux sols en matière de production de fruits et légumes Bio de Saison

Certains sols ne sont pas adaptés à certaines productions, car soient ils ne contiennent pas assez de nutriments pour nourrir la plante de façon naturelle ou parfois trop de nutriments. Aucun producteur ne laisserait le temps à une plante de s’adapter aux sols sans même savoir s’il aura un jour une récolte comestible pour l’homme et l’impact à long sur sa terre.

Un bon fruit et légume de saison

Un bon fruit et un bon légume de saison doivent respecter plusieurs critères. La première étant la proximité entre consommateur et producteur. Un circuit court la première garantie. Un bon fruit et un bon légume de saison doivent être frais de primeur de préférence. Un bon fruit et un bon légume de saison doivent consommer le moins d’énergie possible après sa production tant pour sa conservation que pour son transport. Un bon fruit ou un bon légume de saison doivent être Bio.

Découvrez notre ferme Bio urbaine :

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Bien choisir ses pommes de terre Bio d’Alsace pour

pomme de terre bio d'Alsace

Chaque variété de pommes de terre va être adaptée à un mode de cuisson, donc aussi à un plat en particulier. Les différentes variétés de pommes de terre Bio sont les légumes le plus consommé en France avec 27,5 kg par personne et par an. La pomme de terre est le légume le plus consommé aussi en Europe. La pomme de terre est originaire du continent américain sur les plateaux de la cordillère des Andes.

Les  grandes familles de la pomme de terre

Il existe trois grandes familles de pommes de terre, selon les plats que vous voulez préparer certaines variétés seront mieux adaptés qu’autres.

La pomme de terre Bio à chair ferme

Les pommes de terre Bio à chair ferme sont très bonnes pour les plats nécessitant qu’on cuise soit à la vapeur et à l’eau ainsi que Rissolées, sautées, en gratin et en ragoût.

Il faut plutôt choisir l’une de ses variétés, Charlotte, Chérie, Ditta, Franceline, Allians, Amandine, Nicola, Ratte.

La pomme de terre Bio à chair tendre

Pomme de terre de made in Alsace de Proxieat
Pommes de terre BIO

Les pommes de terre Bio à chair fondante sont plus flexibles que les autres, elles offrent plus possibilités dans la cuisine. Elles sont parfaites pour les plats nécessitant une cuisson, au four, en soupes et potages, purée et frites, elles peuvent aussi être cuites comme les pommes de terre à chair ferme. 

Les grandes variétés de pommes de terre à chair tendre sont…

Monalisa, Agata, Eden, Safrane, Spunta, la Rosabelle avec sa peau rouge.

La pomme de terre à chair farineuse

Les pommes de terre à chair farineuse sont très bonnes pour les plats à cuisson, au four en soupes et potages, purée ainsi les plats cuitent, en rissolées, sautées, en gratin et en ragoût.

On a deux grandes variétés à chair farineuse qui le Bintje et l’Appolo.  

Les variétés anciennes

Les anciennes variétés sont caractérisées par leurs absents de spécialisation. Les trois variétés sont adaptées à des plats très différents et tous les modes de cuisson.

Le bleu d’Auvergne pour les soupes et potages ainsi que la purée.

L’œil de Perdrix pour les cuissons à la vapeur et l’eau, en rissolées, sautées, en gratin et en ragoût, au four.

La Vitelotte pour la purée et les frites.

La pomme de terre en Alsace

En Alsace, entre 20166-2017, nous avons 1 650 hectares dédiés à la production de pomme de terre et l’ensemble des producteurs alsaciens produit 57 800 tonnes. Nous n’avons pas les chiffres de pommes  de terre bio en Alsace, nous pouvons l’estimé à 7 000 tonnes si on prend le chiffre de a production bio en générale en Alsace qui 12 % en moyenne.

La saison de la pomme de terre

Même si la pomme de terre est disponible toute l’année, elle a aussi une pleine saison. La pleine saison de la pomme de terre en Alsace commence au mois de septembre, elle se termine en mars. La pomme de terre est le légume de l’autonome et hiver.

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L’agriculture locale est bonne pour la nature

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Découvrez les bienfaits d’une agriculture bio locale. Les cultures locales polluent moins que l’importation de produits bio par bateau ou avion. L’agriculture bio locale est bonne pour la nature

Le poids du kilomètre dans l’assiette

Les fruits et légumes bio sont naturellement sains. Pourtant, beaucoup d’aliments bio viennent de loin et sont transportés par bateau ou par avion. Manger des fruits bio qui viennent d’Amérique du Sud pollue beaucoup. Ce n’est pas bon pour la planète, et du coup, ce n’est plus tellement bio.

Le bio local est bon pour la nature

Manger des aliments naturels qui sont cultivés localement c’est réellement bio. En plus c’est naturellement frais.

Des fruits et des légumes cultivés localement garantissent moins de logistique, moins de transport et moins de pollution.

Nous pensons que le bio est bon pour notre santé et bon pour notre planète. L’envie d’un fruit sans traces de pesticides, cultivé localement, et transporté sans pollution c’est le vrai bio. L’avantage d’une agriculture de proximité est l’assurance d’un faible kilomètre entre le champ agricole et notre assiette.

Les transports locaux polluent moins

Le vélo est le transport par excellence qui ne pollue pas. La livraison à vélo est la garantie d’un fruit ou d’un légume livré sans émettre de CO2, avec zéro pollution. Le bio est une agriculture respectueuse de la nature, des cultures sans pesticides et transport sans pollution jusqu’à notre assiette.

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Pour en savoir plus sur l’agriculture locale et le Made in Alsace : https://www.proxieat.com/2019/06/07/l’agriculture-de-proximite-est-bonne-pour-la-nature/